A l’âge où toutes les jeunes filles pensent déjà qu’un jour elles rencontreront le prince charmant, qu’ils vivront heureux et auront beaucoup d’enfants, moi je savais déjà que l’Amour avec un grand A n’existait pas. Nous avons tous été bercé par les Walt Disney. Résultat : ne devrions nous pas intenter une action contre les Studios Disney pour publicité mensongère et préjudice moral ?! En effet, si tous ces contes avaient une suite, on découvrirait que le prince n’est plus si charmant, qu’il se tape la voisine et que Blanche Neige est devenue alcoolique face à la solitude et aux tâches ménagères ! Vous me direz triste vision de l’amour…Oui peut être. Mais je n’attends qu’une chose histoire après histoire : être agréablement surprise…Pourtant, j’attends toujours ! Pour le moment, malgré des instants de joie et de bonheur (ne dramatisons tout de même pas !), j’en suis toujours à définir ce qu’on appelle la « gente masculine » en un mot : le SEXE. Soyons réaliste, dans la plupart des cas (heureusement il existe des exceptions), quand un homme nous invite à dîner ce n’est pas pour calculer notre Q.I mais pour conclure au dessert en prétextant un dernier verre !
C’est pourquoi, à défaut de vivre avec l’espoir qu’un jour l’amour éternel, l’amour avec un grand A frappe à ma porte, j’ai décidé de vivre plusieurs histoires successives et d’en dresser le bilan à la fin de chacune. Parfois le bilan est positif, parfois il est négatif.
J’ai vécu plusieurs relations sérieuses, vous savez celles où on se dit c’est le « bon », celles où on connait tout de l’autre, même sa famille…et malgré tout on reste ! Mais, il arrive un moment où on se dit qu’il est temps de partir. Ce n’est pas que s’entendre dire qu’on est la plus belle, la plus merveilleuse…Bref s’entendre dire qu’on est la femme de ses rêves ne nous dérange mais on ressent le besoin d’aller voir ailleurs, de s’amuser, de retourner à l’adolescence où l’on passait d’une amourette à une autre sans qu’il y ait de conséquence.
Aussi, je ne vous parlerai que de ces aventures successives qui bien que peu constructives, sont malgré tout assez divertissantes.

mardi 23 décembre 2008

BONNE ANNEE

La grosse merde étant parti, rien ne m’empêchait dorénavant de rappeler le meilleur coup de ma vie que je n’avais pas revu durant le séjour du polak. J’avoue que je ne ressentais pas le besoin de le voir puisque j’avais déjà tout ce dont j’avais besoin : un mec au petit soin avec qui je partageais plein de choses. Je l’ai donc rappelé pour lui proposer de reprendre nos petits rendez-vous nocturnes histoire de bien commencer l’année ! Le rendez-vous étant fixé, on a fêté le nouvel an à notre manière. C’était étrange de me retrouver chez lui après ce que je venais de vivre. J’avais l’impression de faire un retour dans le passé, de ne pas avoir évolué malgré le temps qui s’était écoulé. Et puis surtout, j’avais cette impression de n’avoir rien à lui dire. Heureusement, qu’il existe la télévision pour boucher les blancs de paroles ! La discussion n’étant pas notre point fort nous sommes donc passés à la matière dans laquelle nous excellions. Mais c’était différent, j’avais le sentiment que nos ébats avaient un côté plus humain. Ce qui n’était pas pour me déplaire. Malgré tout si je devais rechercher un rapport plus humain avec un mec, ce n’est pas vers lui que je me retournerais spontanément pour la bonne raison qu’avec lui les choses avaient toujours été différentes. Bref comme après chacune de nos retrouvailles, je me suis promise de ne plus le revoir car après tout même si nous passions de bons moments ensemble, cela ne nous menait à rien. Pourtant comme à chaque fois, je l’ai revu…une semaine plus tard ! Mais cette fois, changement de décor : il est venu chez moi. Bien sûr pour vous cela est très anodin mais pour moi chaque fois qu’il vient chez moi c’est à marquer d’une pierre blanche ! Aussi, même si nous continuons toujours de nous voir, nos rendez-vous restent aujourd’hui qu’exceptionnels : nous nous voyons dorénavant que lorsqu’il s’agit d’une question de survie, un besoin de « sexacrobatie » impossible à surmonter !

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