A l’âge où toutes les jeunes filles pensent déjà qu’un jour elles rencontreront le prince charmant, qu’ils vivront heureux et auront beaucoup d’enfants, moi je savais déjà que l’Amour avec un grand A n’existait pas. Nous avons tous été bercé par les Walt Disney. Résultat : ne devrions nous pas intenter une action contre les Studios Disney pour publicité mensongère et préjudice moral ?! En effet, si tous ces contes avaient une suite, on découvrirait que le prince n’est plus si charmant, qu’il se tape la voisine et que Blanche Neige est devenue alcoolique face à la solitude et aux tâches ménagères ! Vous me direz triste vision de l’amour…Oui peut être. Mais je n’attends qu’une chose histoire après histoire : être agréablement surprise…Pourtant, j’attends toujours ! Pour le moment, malgré des instants de joie et de bonheur (ne dramatisons tout de même pas !), j’en suis toujours à définir ce qu’on appelle la « gente masculine » en un mot : le SEXE. Soyons réaliste, dans la plupart des cas (heureusement il existe des exceptions), quand un homme nous invite à dîner ce n’est pas pour calculer notre Q.I mais pour conclure au dessert en prétextant un dernier verre !
C’est pourquoi, à défaut de vivre avec l’espoir qu’un jour l’amour éternel, l’amour avec un grand A frappe à ma porte, j’ai décidé de vivre plusieurs histoires successives et d’en dresser le bilan à la fin de chacune. Parfois le bilan est positif, parfois il est négatif.
J’ai vécu plusieurs relations sérieuses, vous savez celles où on se dit c’est le « bon », celles où on connait tout de l’autre, même sa famille…et malgré tout on reste ! Mais, il arrive un moment où on se dit qu’il est temps de partir. Ce n’est pas que s’entendre dire qu’on est la plus belle, la plus merveilleuse…Bref s’entendre dire qu’on est la femme de ses rêves ne nous dérange mais on ressent le besoin d’aller voir ailleurs, de s’amuser, de retourner à l’adolescence où l’on passait d’une amourette à une autre sans qu’il y ait de conséquence.
Aussi, je ne vous parlerai que de ces aventures successives qui bien que peu constructives, sont malgré tout assez divertissantes.

lundi 1 décembre 2008

UN POLAK A PARIS OU LA PALME D’OR

Il travaillait dans un café de Montparnasse que je fréquentais, la Ruche. Au départ, je ne l’avais pas remarqué, il était seulement le mec qui m’apportait mon café. Mais un soir, me demandez pas pourquoi, je l’ai regardé d’une autre façon. A partir de ce moment, je n’ai eu plus qu’une idée en tête : le connaitre davantage. Cependant, mon objectif n’a pas été facile à atteindre ce qui me changeait des rencontres que je faisais ces derniers temps en boite. Rapidement, j’ai appris qu’il était polonais, qu’il était en France que temporairement, qu’en Pologne il avait une copine qui l’attendait patiemment… Malgré tout, cela ne pas arrêté, bien au contraire ! J’étais déstabilisée : il avait mon numéro et pourtant il ne me téléphonait pas. Pourquoi ? Je ne comprenais pas, à sa manière de me regarder, je voyais bien que je lui plaisais mais pourquoi il ne me téléphonait pas alors ? Cette situation a duré plus d’un mois. Comme je le voyais tous les jours, petit à petit, un rapport amical s’est instauré. Malheureusement, cela ne me suffisait pas. Son regard me disait : « tu me plais » mais ses actes ne suivaient pas. La patience n’étant pas une de mes qualités, son comportement m’a vite gonflé : depuis quand les mecs sont-il plus compliqués que les nanas ? Enervée et résignée, je suis passée à autre chose. Après tout il y a d’autre mec sur Terre ! Pourtant, avec le temps, ces gestes paraissaient plus entreprenants, j’ai donc tenté une ultime proposition : « dis moi, quand est-ce que nous irons boire un verre toi et moi ?! ». Pour une fois, il me répondit clairement et sans bafouiller que si j’étais d’accord nous irions le soir même après son service. Comment ? J’ai du mal entendre là, il a bien dit ça ? Eh bien comme quoi tout vient à point à qui sait attendre ! Comme convenu, je suis donc allé le chercher après son service. Nous sommes allés dans un café et nous y sommes restés toute la nuit à discuter, à rigoler, chacun racontait ses petites anecdotes. A l’heure où les gens normaux attendaient le bus pour aller travailler, moi je l’attendais mais pour aller me coucher. Rassurez vous la soirée ne s’est pas fini comme ça, quand je l’ai quitté devant la bouche de métro, je l’ai embrassé… vu le temps qu’il avait mit à se décider à accepter d’aller boire un verre avec moi, je n’allais pas attendre autant qu’il se décide à m’embrasser ! Le lendemain, on s’est revu rapidement à son travail. Je devais rentrer pour le week-end chez ma mère. On s’est retrouvé le dimanche soir, il avait l’air aussi impatient que moi. Il m’a accueilli avec le même sourire qu’un enfant peut avoir quand il découvre les cadeaux au pied du sapin le matin de Noël ! De nouveau, on a passé la soirée dans un café mais avec une différence : on n’a presque pas discuté. Non, ce soir là on a passé la soirée à s’embrasser : dix minutes de parole, vingt minutes de baiser. Ce rythme de croisière a duré jusqu’à quatre heure du matin ; j’étais fatiguée mais je n’avais pas envie que la soirée s’arrête là. Je lui ai donc proposé de venir chez moi… Les choses sérieuses n’ont pas commencé tout de suite, non maintenant qu’il était là, je n’avais pas envie de lui faire peur ! On a donc commencé par regarder un dvd…et petit à petit, l’oiseau fait son nid ! La première nuit n’a pas été extraordinaire, mais par la suite il a su se montrer à la hauteur. Il n’était pas loin de détrôner le meilleur coup de ma vie et même si je savais qu’il n’aurait jamais pu arriver en pôle position, il était malgré tout sur le podium. Et puis avec lui, je m’éclatais tous les soirs à être une autre : un soir j’enfilais le costume d’infirmière, le lendemain j’étais une petite écolière qui prenait un cours particulier…etc. Bref, je n’avais pas le temps de m’ennuyer et lui non plus d’ailleurs ! Les choses se sont rapidement enchainées. Il était tout le temps chez moi, je lui ai donc proposé de s’installer chez moi (je ne prenais pas vraiment de risque puisqu’il devait bientôt rentrer en Pologne). Moi qui pensais n’être pas faite pour vivre avec quelqu’un encore moins avec le mec avec qui je sors, je me suis révélée être plus facile à vivre que je ne le pensais. L’amour fait peut être des miracles… Et oui, j’étais amoureuse, du moins je le pensais sérieusement. Deux ans que ça ne m’étais pas arrivé, je dois dire que je ne me souvenais plus que s’était aussi agréable. Et puis avec lui je partageais plein de choses : au-delà de notre amour commun pour le sexe, on pouvait aussi bien discuter pendant de longues heures que rigoler comme des enfants. Attention, je n’ai pas non plus dis que la vie à deux était parfaite. On a tous nos défauts. Il restait un mec avec les caractéristiques que tous les mecs ont au moins en commun : je ne sais pas comment il se débrouillait mais quand il fumait il mettait plus de cendres à côté que dans le cendrier, il m’est même arrivé d’en retrouver sur l’étagère de ma salle de bain, ce qui avait le don de me mettre dans une colère surtout quand je venais de faire le ménage, il laissait traîner ses habits partout, ne lavait pas sa vaisselle… Puis vînt le moment fatidique de la séparation (rappelez vous : l’amour éternel n’existe pas !). D’habitude on sait quand commence une relation mais on ne sait pas quand elle se finit, c’est la surprise du chef… Et bien moi, je savais ! Son retour en Pologne était prévu depuis le début. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’étais promis de ne pas m’attacher à lui mais malheureusement je n’ai pas su m’y tenir : l’amour a ses raisons que la raison n’explique pas. J’étais très triste mais j’essayais de ne pas lui montrer, seule ma copine le savait et me promettait une baffe si j’avais le malheur de pleurer ! Mais finalement ma tristesse a complètement disparu quand j’ai su qu’il avait organisé son retour… Je l’ai donc accompagné devant son bus avec sa valise. On était tous les deux un peu triste de se quitter mais impatient de se retrouver une semaine plus tard. Avant son départ je lui demande non pas de me téléphoner toutes les demi-heures mais juste de m’envoyer un texto pour me dire qu’il était bien arrivé. Le soir de son arrivée en Pologne : rien. A ce moment là j’ai su que je n’aurai plus jamais de ses nouvelles. Tout le monde me disait que je me faisais des idées, qu’il allait forcément m’appeler mais je savais que mon pressentiment allait se confirmer. Et effectivement, je n’ai plus jamais eu de nouvelles. Toutes les fois où j’entendais des histoires invraisemblables où le mec était parti acheter des cigarettes et qu’il n’était jamais revenu, je me disais que s’était des légendes urbaines… Et non, vous voyez ça n’arrive pas qu’aux autres ! En réalité malgré l’amertume et la tristesse qui auraient du m’envahir, je le remercie car grâce à lui, je n’ai pas eu le temps d’être triste ou de souffrir. Non au contraire, j’étais tellement en colère contre lui et déçue par son comportement après ce qu’on avait vécu que du coup je l’ai immédiatement rayé de mon cœur. Aujourd’hui encore je m’interroge : est-ce que j’en étais vraiment amoureuse ou est-ce que j’en suis arrivé à un point où il m’est possible de faire abstraction totale de ce que mon cœur puisse ressentir ? Je ne sais pas… Pour conclure, je pense (et je suppose que vous serez tous d’accord avec moi) que dans la catégorie « grosse merde », ce mec mérite la palme d’or !

6 commentaires:

Anonyme a dit…

coucou jenny,

je vai devenir fan de tes nouvelles
une tuerie !! tu as beaucoup de style dans l'écriture continu comme ca tu va l avoir ton job de presse écrite gros bisous

ps: moi je fai des fautes partout lol

Anonyme a dit…

salut ma française!lol!je ne comprend tout le livre parce que je suis espagnol...mais sûre qui est très bonne!parce que si l'ecrit Jen...tout est bien fait!bisous du ANDALUCIA!

Anonyme a dit…

tu vas les chercher bien loin, les salauds il y en a bien assez en france ;)

liline a dit…

j'adore tes rubriques, elles sont bien tournées et bien écrites.
En les lisant comme çà les unes après les autres je me dis que les mecs sont vraiment des spécimens qui deviennent de plus en plus compliqués...
liline

Insider a dit…

Coucou,

Ya beaucoup de blog qui parle du quotidien (amour, pation (pas de sexe ^^)), mais se sont tous pour la plus pars, des lignes qui n'en finissent pas.

Au début, en voyant la longueur de tes articles, je me suis dit que je n'arriverais jamais à les lire. Mais figure toi que j'ai lu une ligne qui n'a cessé d'être prolongé.

Un grand style dans ta rédaction.
Tu me fais découvrir la deuxième face cachée de la lune, la première étant celle que l'on voit mais que l'on ne peut lire :D.
Il est vrai que les femmes aiment aussi le sexe, encore heureux sinon yaurai plus d'Hommes sur terre.

Je m'escuse de mon charabia et de mes fautes, mais je n'ai jamais été très bon en français, syntaxe et orthographe :D.

Continue tes articles, je les suivrai avec attention.

Bonne étude
Bisous,
Insider

Anonyme a dit…

Eh bien, en vous lisant, je me sens moins seule... vous êtes encore très jeune, donc je vous souhaite de tomber enfin sur un homme qui en vaille la peine! Je me retrouve tellement dans ce que vous avez vécu dans vos histoires d'amour, moi qui suis tellement plus âgée que vous... et c'est un plaisir de vous lire, votre écriture est très agréable et divertissante