A l’âge où toutes les jeunes filles pensent déjà qu’un jour elles rencontreront le prince charmant, qu’ils vivront heureux et auront beaucoup d’enfants, moi je savais déjà que l’Amour avec un grand A n’existait pas. Nous avons tous été bercé par les Walt Disney. Résultat : ne devrions nous pas intenter une action contre les Studios Disney pour publicité mensongère et préjudice moral ?! En effet, si tous ces contes avaient une suite, on découvrirait que le prince n’est plus si charmant, qu’il se tape la voisine et que Blanche Neige est devenue alcoolique face à la solitude et aux tâches ménagères ! Vous me direz triste vision de l’amour…Oui peut être. Mais je n’attends qu’une chose histoire après histoire : être agréablement surprise…Pourtant, j’attends toujours ! Pour le moment, malgré des instants de joie et de bonheur (ne dramatisons tout de même pas !), j’en suis toujours à définir ce qu’on appelle la « gente masculine » en un mot : le SEXE. Soyons réaliste, dans la plupart des cas (heureusement il existe des exceptions), quand un homme nous invite à dîner ce n’est pas pour calculer notre Q.I mais pour conclure au dessert en prétextant un dernier verre !
C’est pourquoi, à défaut de vivre avec l’espoir qu’un jour l’amour éternel, l’amour avec un grand A frappe à ma porte, j’ai décidé de vivre plusieurs histoires successives et d’en dresser le bilan à la fin de chacune. Parfois le bilan est positif, parfois il est négatif.
J’ai vécu plusieurs relations sérieuses, vous savez celles où on se dit c’est le « bon », celles où on connait tout de l’autre, même sa famille…et malgré tout on reste ! Mais, il arrive un moment où on se dit qu’il est temps de partir. Ce n’est pas que s’entendre dire qu’on est la plus belle, la plus merveilleuse…Bref s’entendre dire qu’on est la femme de ses rêves ne nous dérange mais on ressent le besoin d’aller voir ailleurs, de s’amuser, de retourner à l’adolescence où l’on passait d’une amourette à une autre sans qu’il y ait de conséquence.
Aussi, je ne vous parlerai que de ces aventures successives qui bien que peu constructives, sont malgré tout assez divertissantes.

vendredi 21 novembre 2008

LE TRENTENAIRE BIS OU LA CONFIRMATION

Avec l’interdiction de fumer, j’ai eu envie de tester un nouveau café où l’on pouvait s’installer en terrasse. Ce qui, dans le langage du fumeur invétéré, signifie : autorisation de fumer ! J’y suis d’ailleurs très bien accueilli puisque le serveur me fait vite savoir que je suis à son goût. Et ce qui ne gâche rien non plus c’est que je le trouve également à mon goût ! Je décide donc d’y retourner le lendemain mais cette fois-ci, je franchis le pas et je lui donne mon numéro de téléphone afin que l’on fasse plus ample connaissance. On papote donc par texto. Il me fait savoir, non sans appréhension, qu’il a 35 ans. Je le rassure donc aussitôt que son âge ne me dérange absolument pas… bien au contraire puisque la dernière fois je n’ai pas eu l’occasion de consommer, cette fois j’espère que j’aurais le droit à une vrai dégustation ! On est donc allé boire un verre quelques jours plus tard. On a discuté, discuté et encore discuté… La soirée s’est finie par un simple bisou sans passion. Mouais, c’est tout ?! Il voulait qu’on prenne notre temps, ne pas précipiter les choses. Pourquoi pas ! Mais étrangement, je me suis dit qu’il n’était pas spécialement attiré par moi pour qu’il veuille arrêter la soirée sur « un bisou et c’est tout ». Dans quel monde je vis ? C’est quand même dingue de se remettre en question parce qu’un mec préfère vous connaître un minimum avant de vous mettre dans son lit. Après cette soirée, silence radio. Je ne comprenais pas pourquoi il ne me donnait plus de nouvelles. Ne supportant pas l’ignorance, au lieu de patienter gentiment je me suis énervée par texto ! Sa réponse était aussi mystérieuse que son comportement à la fin de notre soirée : « tout va bien, attends et vois »… Attendre quoi ? Voir quoi ? Pourtant, à partir du moment où je me suis mise à appliquer ses propres règles du jeu, c’est lui qui s’est mis à douter, à se demander pourquoi je ne lui donnais plus de nouvelles. Il était devenu l’arroseur arrosé ! Les règles du jeu ne m’amusant plus et surtout car je le trouvais trop compliqué, j’ai mis un terme à notre « relation ». Selon moi, cela ne pouvait pas marcher, le déséquilibre était trop grand : plus de bavardages inutiles que d’actes. D’après ses propres mots, il était triste mais n’avait cependant que la possibilité d’accepter. Chapitre clos… Enfin, il me semblait qu’il l’était. Ce mec est vraiment issu d’une autre planète mais ne me demandez pas laquelle ; ce que je sais c’est que ce n’est ni Mars, ni Vénus ! Dans tous les cas je pensais qu’il avait compris qu’il n’y avait plus de « nous » mais apparemment ce n’était pas le cas puisqu’il s’est mit à me harceler de textos dans lesquels il me faisait ce que je pense être des crises de jalousie. Il me reprochait de ne plus lui donner de nouvelles et ne comprenait pas pourquoi quand je parlais de nous j’employais l’imparfait. Bref quinze textos et une soirée de harcèlement plus tard, je pense que le message est enfin passé ! Moi qui voulais rester en contact même si les choses n’iraient jamais plus loin entre nous, il me semble que les mots : « il vaut mieux qu’on en reste là » doivent être pris au pied de la lettre. Et pour finir, je dirais qu’en fin de compte les mecs de trente ans ne sont pas fait pour moi, soit il faut que je vise la dizaine au dessus, soit que je reste dans la mienne.

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