A l’âge où toutes les jeunes filles pensent déjà qu’un jour elles rencontreront le prince charmant, qu’ils vivront heureux et auront beaucoup d’enfants, moi je savais déjà que l’Amour avec un grand A n’existait pas. Nous avons tous été bercé par les Walt Disney. Résultat : ne devrions nous pas intenter une action contre les Studios Disney pour publicité mensongère et préjudice moral ?! En effet, si tous ces contes avaient une suite, on découvrirait que le prince n’est plus si charmant, qu’il se tape la voisine et que Blanche Neige est devenue alcoolique face à la solitude et aux tâches ménagères ! Vous me direz triste vision de l’amour…Oui peut être. Mais je n’attends qu’une chose histoire après histoire : être agréablement surprise…Pourtant, j’attends toujours ! Pour le moment, malgré des instants de joie et de bonheur (ne dramatisons tout de même pas !), j’en suis toujours à définir ce qu’on appelle la « gente masculine » en un mot : le SEXE. Soyons réaliste, dans la plupart des cas (heureusement il existe des exceptions), quand un homme nous invite à dîner ce n’est pas pour calculer notre Q.I mais pour conclure au dessert en prétextant un dernier verre !
C’est pourquoi, à défaut de vivre avec l’espoir qu’un jour l’amour éternel, l’amour avec un grand A frappe à ma porte, j’ai décidé de vivre plusieurs histoires successives et d’en dresser le bilan à la fin de chacune. Parfois le bilan est positif, parfois il est négatif.
J’ai vécu plusieurs relations sérieuses, vous savez celles où on se dit c’est le « bon », celles où on connait tout de l’autre, même sa famille…et malgré tout on reste ! Mais, il arrive un moment où on se dit qu’il est temps de partir. Ce n’est pas que s’entendre dire qu’on est la plus belle, la plus merveilleuse…Bref s’entendre dire qu’on est la femme de ses rêves ne nous dérange mais on ressent le besoin d’aller voir ailleurs, de s’amuser, de retourner à l’adolescence où l’on passait d’une amourette à une autre sans qu’il y ait de conséquence.
Aussi, je ne vous parlerai que de ces aventures successives qui bien que peu constructives, sont malgré tout assez divertissantes.

jeudi 20 novembre 2008

LES JUMEAUX OU L ART ET LA MANIERE DE PRATIQUER L ECHANGISME

Désireuses de fêter Noël entre amies, nous sommes allées faire la fête en boite, à l’Etoile. Ce soir là, il n’y avait pas grand monde…sauf deux mecs qui se distinguaient : des jumeaux. Le fantasme que les deux sexes ont en commun ! En plus d’être deux, ils étaient sportifs. Deux beaux mecs aux corps d’athlètes, un pour chaque œil ! Bizarrement, ils ne m’intéressaient pas plus que ça. Je ne savais pas encore qu’ils allaient marquer une époque de ma vie... L’un d’eux a pris mon numéro, étant seul à cette période et n’ayant aucune envie de me caser, sur le moment je me suis dit qu’après tout pourquoi pas ? On a donc commencé à discuter par texto, à plusieurs reprises il m’a proposé que l’on se voit de visu, que l’on puisse discuter face à face et non plus par portables interposés. J’ai refusé et encore refusé jusqu’à ce que je me dise que je n’avais rien à perdre mis à part de passer à côté de quelque chose, j’ai donc fini par accepter…mais en assurant mes arrières : je n’y suis pas allée seule, mes deux chaperons m’ont accompagnés. C’est donc avec mes deux copines que je suis allée le rejoindre à l’endroit prévu, le Banana, un club fréquenté par les homos et les travestis. Nous y sommes arrivées en avance, je me demandais ce qu’on faisait là…Le vin était infecte, et je me croyais dans un décor de Priscilla folle du désert ! Tout d’un coup, tout une troupe de people est entrée, je me souviens qu’avec les filles on a eu un sacré fou rire, on s’est dit qu’avec tous les endroits branchés qu’on avait écumé depuis un certain temps c’était dans ce club qu’il avait fallu que l’on croise une dizaine de peoples. Puis le jumeau arriva enfin sans son binôme mais avec un copain. Ce soir là, j’ai passé une bonne soirée. Après plusieurs baisers enflammés, les filles et moi sommes rentrées. J’ai revu le beau jumeau le lendemain soir…chez moi ! Ne vous emballez pas car malheureusement il ne s’est rien passé : la panne. Lorsque ça arrive on se demande toujours si ça vient de nous, tout un tas de questions nous viennent en tête : est ce que je ne suis pas assez attirante ?, est ce que je m’y prends mal ?, etc. Je lui ai donc demandé juste pour me rassurer, ce qu’il a fait. Selon lui il me trouvait très belle, il s’était mit la pression, et du coup paradoxalement il était à plat ! J’étais rassurée mais frustrée surtout quand cette situation perdure plusieurs soirées. Quelques jours plus tard, il devait partir une semaine à Cuba avec son club de lutte pour s’entrainer. Cette semaine tombait comme par hasard pendant la Saint Valentin…Mais j’aurais du m’estimer heureuse : j’ai eu le droit à un texto ! A son retour, je pensais que la première chose qu’il ferait serait de me téléphoner pour que l’on se voit… Même pas. On s’est vu trois jours plus tard chez des amis à lui et son frère, j’ai donc ramené du renfort : une de mes amies qui par chance était libre ce samedi soir. On s’est donc pointé à l’adresse indiquée dans un superbe appartement du seizième arrondissement avec vue sur le quai de seine et sur la Tour Eiffel. Ce soir là je l’ai trouvé distant, selon son frère jumeau s’était la timidité…possible ! Je ne sais pas pourquoi mais malgré leur ressemblance j’étais plus attiré par son jumeau que par celui avec qui j’étais. Peut être était ce sa manière de me regarder, je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, on a fini la soirée chez moi, tous les quatre. A peine arrivés, mon jumeau tentait d’embrasser ma copine…Calmement je mets le « ola » pensant qu’il avait compris ; le mufle : il recommence…ni une ni deux, je le vire violemment de chez moi. Le pire c’est qu’il se demandait ce qu’il avait bien pu faire de mal ! On croit rêver. L’ambiance étant cassée (on se demande bien pourquoi ?!), son frère et ma copine sont partis un quart d’heure après. Quelques minutes plus tard, mon téléphone sonne : le mufle ?...eh non perdu : son frère ! Après son expulsion, son jumeau (alias le mufle) était parti se réfugier dans une soirée, emportant sur lui la clé de leur appartement expulsant à son tour son meilleur allié. Pas rancunière (après tout lui n’y est pour rien), j’accepte de le faire remonter chez moi et de l’héberger pour la nuit. Il s’est allongé sagement dans mon lit, à côté de moi jusqu’à ce que…prise par un puissant désir de vengeance, je me colle contre lui et l’embrasse. La suite m’a démontré que les gênes ne sont pas infaillibles : j’ai eu droit à plusieurs orgasmes, et le comble du bonheur, il s’est collé contre moi tout le reste de la nuit. Au réveil, culpabilisant un peu, je lui demande ce qu’il compte dire à son frère : « rien » ! Voilà ce qu’il m’a répondu. Juste après son départ, il m’a envoyé un texto pour me remercier de l’avoir accueilli et me dire qu’il avait passé une très bonne nuit. Ma journée se passe sans encombre. Et à la nuit tombante, je reçois un texto du mufle qui ose me demander ce qu’il m’avait pris la veille pour que j’en arrive à le mettre dehors…Oh, on est dans la troisième dimension ?! Sèchement je lui remets les évènements en mémoire. Réponse : il avait trop bu… « Ah d’accord, excuse moi alors, je n’aurais pas du te mettre dehors, j’espère que tu ne m’en veux pas ». Non je plaisante, ça c’est ce qu’il aurait aimé que je réponde ! Je lui ai fait comprendre qu’il n’allait pas me la faire à l’envers, jusqu’à ce qu’il me rétorque que je n’étais pas dans la meilleure des situations pour lui faire la morale : son frère lui avait finalement tout dit…aïe, finalement il me l’a fait à l’envers ! Les compteurs étant remis à zéro, on s’est revu quelques jours plus tard comme si de rien n’était. Malgré tout, la tempête n’était pas loin. Un soir, après être venu boire un verre avec son frère, ce dernier m’envoie un texto juste après leur départ pour me demander s’il pouvait revenir…seul. Mais à quoi ils jouent ces deux la ? J’envoie donc un texto au mufle pour lui demander si j’étais aussi peu désirable à ses yeux pour qu’il envoie son frère faire son « boulot », ce à quoi il me répond que pas du tout mais que son frère me trouve super belle et qu’il ne voit rien de mal à ca…La situation m’échappe un peu là ! Bref, sous l’emprise de la colère je les envoie tous les deux ch…On dit que la nuit porte conseille, ce n’est pas faux ! A mon réveil, j’envoie un texto à son frère jumeau pour lui dire que je l’attendais le soir même chez moi à 20h30 avec une bouteille. Il veut jouer ? On va jouer ! 20h30 tapante, le jumeau arrive chez moi avec une bouteille et une question : il se demandait pourquoi j’avais subitement changé d’avis. Pour rien, quand le cheval est mauvais, il faut changer de monture, tout simplement ! Et, notre dernière nuit me prouvait que je ne perdais pas au change. On a passé une très bonne soirée. A partir de ce moment là, on a donc pratiqué l’échangisme mais de manière irrévocable : je me suis « séparée » du mufle pour me « mettre » définitivement avec son frère jumeau ! Le jumeau et moi, nous nous sommes vus régulièrement, plusieurs fois par semaine pendant plusieurs mois. Mais nous n’étions pas un couple juste amants, entre lui et moi il n’était pas question d’amour mais seulement de faire l’amour entre deux adultes consentants ! Il était devenu ce qu’on appelle familièrement mon fucking friend. Parfois, il venait juste pour dormir tout contre moi.

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